VENELLES est-elle une ville cyclable ?
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Pourquoi Marseille est toujours en queue de peloton ? Et la région ?
Marseille, lanterne rouge des villes où il fait bon rouler à vélo. Encore. La fédération des usagers de la bicyclette (FUB) vient de publier son nouveau baromètre. L’enquête en ligne réalisée entre le 14 septembre et le 30 novembre 2021 classe la cité phocéenne à la dernière place (38ème) du classement annuel des « grandes villes cyclables » – c’est-à-dire celles de plus de 200 000 habitants. Marseille obtient cette année la triste mention « très défavorable » avec un score de 2.01 (contre 1.96 l’année dernière). En un an, rien n’a changé, ou presque. Le sentiment global des usagers marseillais, un des critères de notation, est passé de « limité » à « insupportable ». Les thématiques « sécurité », « confort » et « efforts de la ville » plombent assez nettement la note globale.
2 réponses à “Baromètre 2021 villes cyclables”
Hors l’oubli (volontaire) de ne pas réfléchir aux coûts, dus à l’inadaptation technique actuelle routière, en campagne (Venelles ?) comme en ville et aussi conséquemment à un style de vie “dit” confortable, acquis en plusieurs siècles (donc une culture commune), ceci en sus des multiples “obligations, interdictions, normes”, (contradictions), nationales ou européennes voire mondialisées, je note malheureusement de fausses affirmations comme : ” …une part importante de la population souhaite pouvoir prendre leur vélo…”
Non, c’est absolument faux !
De toutes petites parties de la population, voudraient “imposer” à la majorité tant “d’idées, de croyances, de convictions”, (…cultures personnelles omettant beaucoup de savoirs), mais sans jamais proposer de solutions plausibles et possibles (du moins dans l’immédiat.)
Ici, on cause vélocipèdes, mais, pour exemple de cette pagaille, je viens de lire un article du journal Le Monde, qui essaie de m’expliquer les “1100 propositions” politiques des protagonistes au prochain trône de France…/…
“Je ne suis ni psychologue ni sociologue” mais je pense et constate …aussi.
C’est triste à dire mais d’une manière générale, et à part quelques communes dont les élus font le choix politique d’ouvrir le réseau routier aux cyclistes, les communes du sud restent bloquées sur le “Tout voiture”.
Pour le dire de façon claire et directe, les élus de nos communes de Paca assument le choix politique de dire : “les cyclistes n’ont rien à faire sur la voie publique !”.
La question est de savoir pourquoi cette intransigeance vis à vis des moyens de déplacements alternatifs à la voiture ?
A l’heure où la pollution galopante et le réchauffement climatique sont une épée de Damoclès au dessus de nos têtes, et qui s’en rapproche un peu plus chaque année, on peut se demander quel est le mécanisme intellectuel de nos élus qui les figent dans cette obstination à ne penser que “voiture” et ne pas vouloir admettre qu’une part importante de la population souhaite pouvoir prendre leur vélo pour aller travailler, faire ses courses, se rendre à un rdv, chercher ses enfants à l’école, aller à la médiathèque, se promener, rester en forme physique, etc, bref, des actes quotidiens de la vie en société.
Je ne suis ni psychologue si sociologue mais je pense que la symbolique de la voiture en tant qu’objet d’affichage ostentatoire du niveau social est le principal critère qui motive les élus à ne considérer que la voiture comme mode déplacement au détriment des autres.
Malheureusement, Venelles n’échappe pas à ce constat…