Des surfaces de panneaux PV ont aussi été installées sur le plan d’eau de Peyrolles.
Il sera intéressant de connaître la production par rapport à la puissance théorique installée et au coût d’installation, mais aurons-nous accès à ces informations, bien que les installations soient aidées par des subventions publiques ?
Pour le “Venellois” masqué, (xxxxxxx), je rappelle que CEA signifie depuis une dizaine d’années “Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives” et qu’il travaille notamment sur la physique atomique et l’interaction onde – matière dont découle l’effet photovoltaïque.
Du photovoltaïque flottant à Peyrolles – Le plan d’eau va accueillir une centrale photovoltaïque flottante permettant de répondre aux besoins en énergie de 6 400 foyers. Le chantier démarre ce jeudi 15 avril et fera intervenir des scaphandriers professionnels.
C’est une seconde vie pour l’ex-carrière de Durance Granulats, reconvertie une première fois sur la section dite des Plantains en base aquatique métropolitaine très prisée l’été. Cette semaine démarrent au Chapelier les travaux pour l’installation de 43 000 panneaux photovoltaïques flottants d’une puissance de 14,7 MW, soit l’équivalent de la consommation électrique d’environ 6 400 foyers (hors chauffage). Les flotteurs seront ancrés au fond de l’eau suite à l’intervention de 6 scaphandriers professionnels. Surface totale du projet : 12,6 hectares. Mise en service prévisionnelle : décembre 2021.
« Le montage d’un parc flottant est en grande partie réalisé au sol. À Peyrolles, nous assemblerons les panneaux à la manière d’un puzzle pour constituer un ensemble mono-îlot d’un seul tenant », explique Alexis Glandières, responsable construction chez Boralex, dans un communiqué. « L’îlot sera constitué de 96 unités flottantes qui seront assemblées sur la berge puis glissées à la surface de l’eau les unes après les autres. Ce faisant, elles formeront la structure finale », ajoute-t-il.
Une telle solution évite la consommation d’espaces agricoles et permet, en exploitation, un refroidissement naturel des panneaux solaires donc une amélioration de leur performance sur le long terme, fait valoir Boralex. « L’eau permet de refroidir les panneaux et d’améliorer de 10 à 15% le rendement par rapport à des panneaux solaires classiques qui, au sol, produisent moins, du fait de la chaleur », explique encore Alexis Glandières.
Autre avantage : une surface aquatique permet d’avoir une inclinaison plus faible qu’une surface terrestre, favorisant ainsi une installation mieux calibrée pour une puissance plus importante. Des capteurs de mesure de la température de l’eau et de l’air permettront de connaître le rendement des panneaux.
Le projet, présenté dès 2010 à la municipalité de Danielle Long, a été repris par l’actuel édile Olivier Frégeac en 2014. Les études préalables ont été menées entre 2016 et 2018. Le loyer payé à la commune est estimé entre 70 et 100 000 euros annuels, et l’entreprise canadienne Boralex s’est engagée à 200 000 euros de mécénat pour la réalisation d’un lieu de mise en valeur de l’eau et l’histoire de l’eau, ainsi que la création d’un aménagement de chemins de randonnées autour du thème de l’eau. Des ressources non négligeables pour la commune de 5 000 habitants.
Les exploitants de carrières sont tenus par la loi de proposer des solutions de reconversion de leurs sites une fois l’exploitation terminée. Durance Granulats a cédé le terrain à la commune.
Tout le monde ne connaissant pas forcément le passage du canal de Provence à Venelles, serait-il possible de montrer sur une carte où seront installés ces panneaux photovoltaïques ? Merci
Je ne vois qu’un seul endroit à Venelles, environ 1200 m entre le brise-charges de St Hippolyte sur la D63 et la station de pompage près du domaine de St Hippolyte.
“En partenariat de recherche et développement avec le CEA de Cadarache de Canalsol” …
Si je comprends bien, le CEA aurait contribué à la réalisation de ce concept de panneaux solaires ombrières flottants.
Ce n’est pas courant que l’industrie du nucléaire participe au développement d’une installation de production d’énergie renouvelable.
C’est une bonne nouvelle qui devrait plaire à Mr Michaille, notre représentant local de l’industrie nucléaire ! 😉
J’espère que cette annonce est sincère et non de la Com’ Greenwashing.
Peut être allons nous enfin sortir de ce conflit stérile qui oppose le nucléaire aux énergies renouvelables.
Nous avons besoin de développer tous les savoirs-faire en matière de production d’énergie.
@ Venellois : Le nucléaire n’a jamais été opposé aux énergies renouvelables, il n’est mentionné que pour pallier à un défaut majeur inhérent à ces énergies renouvelables, à savoir leur IN-TER-MI-TTEN-CE ! OK, chez nous à Venelles nous ne craignons pas beaucoup le manque de soleil, mais l’absence de vent, ça oui, c’est réellement fréquent. Ensuite et pour pallier à ces creux de production, vous avez le choix entre : Soit l’utilisation d’une centrale à charbon, soit celle de l’énergie nucléaire. Là est la véritable alternative…
Effectivement, à toutes les réunions (plusieurs années) où j’ai été convié par le CEA de Cadarache, selon divers thèmes, il a chaque fois été question de partenariats ou collaborations, avec des recherches sur les productions d’autres énergies, dites renouvelables. Je pense même me souvenir lors des visites, qu’il y a des locaux habilités à ces travaux d’études, sur le site de Cadarache. …Et d’Iter. https://tecsol.blogs.com/mon_weblog/2022/01/-les-energies-renouvelables-sinscrivent-dans-le-projet-iter.html
12 réponses à “Centrale solaire sur le canal”
Avec l’AMAP de Venelles en 2009 : https://amap.venelles.net/2009/12/18/visite-a-cadarache/
La vidéo sur Dailymotion : https://www.dailymotion.com/video/xbjg8n
Des surfaces de panneaux PV ont aussi été installées sur le plan d’eau de Peyrolles.
Il sera intéressant de connaître la production par rapport à la puissance théorique installée et au coût d’installation, mais aurons-nous accès à ces informations, bien que les installations soient aidées par des subventions publiques ?
Pour le “Venellois” masqué, (xxxxxxx), je rappelle que CEA signifie depuis une dizaine d’années “Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives” et qu’il travaille notamment sur la physique atomique et l’interaction onde – matière dont découle l’effet photovoltaïque.
Du photovoltaïque flottant à Peyrolles – Le plan d’eau va accueillir une centrale photovoltaïque flottante permettant de répondre aux besoins en énergie de 6 400 foyers. Le chantier démarre ce jeudi 15 avril et fera intervenir des scaphandriers professionnels.
https://www.lamarseillaise.fr/environnement/du-photovoltaique-flottant-a-peyrolles-DC7206599
C’est une seconde vie pour l’ex-carrière de Durance Granulats, reconvertie une première fois sur la section dite des Plantains en base aquatique métropolitaine très prisée l’été. Cette semaine démarrent au Chapelier les travaux pour l’installation de 43 000 panneaux photovoltaïques flottants d’une puissance de 14,7 MW, soit l’équivalent de la consommation électrique d’environ 6 400 foyers (hors chauffage). Les flotteurs seront ancrés au fond de l’eau suite à l’intervention de 6 scaphandriers professionnels. Surface totale du projet : 12,6 hectares. Mise en service prévisionnelle : décembre 2021.
« Le montage d’un parc flottant est en grande partie réalisé au sol. À Peyrolles, nous assemblerons les panneaux à la manière d’un puzzle pour constituer un ensemble mono-îlot d’un seul tenant », explique Alexis Glandières, responsable construction chez Boralex, dans un communiqué. « L’îlot sera constitué de 96 unités flottantes qui seront assemblées sur la berge puis glissées à la surface de l’eau les unes après les autres. Ce faisant, elles formeront la structure finale », ajoute-t-il.
Une telle solution évite la consommation d’espaces agricoles et permet, en exploitation, un refroidissement naturel des panneaux solaires donc une amélioration de leur performance sur le long terme, fait valoir Boralex. « L’eau permet de refroidir les panneaux et d’améliorer de 10 à 15% le rendement par rapport à des panneaux solaires classiques qui, au sol, produisent moins, du fait de la chaleur », explique encore Alexis Glandières.
Autre avantage : une surface aquatique permet d’avoir une inclinaison plus faible qu’une surface terrestre, favorisant ainsi une installation mieux calibrée pour une puissance plus importante. Des capteurs de mesure de la température de l’eau et de l’air permettront de connaître le rendement des panneaux.
Le projet, présenté dès 2010 à la municipalité de Danielle Long, a été repris par l’actuel édile Olivier Frégeac en 2014. Les études préalables ont été menées entre 2016 et 2018. Le loyer payé à la commune est estimé entre 70 et 100 000 euros annuels, et l’entreprise canadienne Boralex s’est engagée à 200 000 euros de mécénat pour la réalisation d’un lieu de mise en valeur de l’eau et l’histoire de l’eau, ainsi que la création d’un aménagement de chemins de randonnées autour du thème de l’eau. Des ressources non négligeables pour la commune de 5 000 habitants.
Les exploitants de carrières sont tenus par la loi de proposer des solutions de reconversion de leurs sites une fois l’exploitation terminée. Durance Granulats a cédé le terrain à la commune.
Tout le monde ne connaissant pas forcément le passage du canal de Provence à Venelles, serait-il possible de montrer sur une carte où seront installés ces panneaux photovoltaïques ? Merci
Je ne vois qu’un seul endroit à Venelles, environ 1200 m entre le brise-charges de St Hippolyte sur la D63 et la station de pompage près du domaine de St Hippolyte.
https://13770.org/2022/canal-provence-venelles.jpg
Merci DD pour cette précision
“En partenariat de recherche et développement avec le CEA de Cadarache de Canalsol” …
Si je comprends bien, le CEA aurait contribué à la réalisation de ce concept de panneaux solaires ombrières flottants.
Ce n’est pas courant que l’industrie du nucléaire participe au développement d’une installation de production d’énergie renouvelable.
C’est une bonne nouvelle qui devrait plaire à Mr Michaille, notre représentant local de l’industrie nucléaire ! 😉
La Cité des Énergies : Le Centre CEA de Cadarache s’affirme aujourd’hui comme un acteur internationalement reconnu dans le domaine des énergies bas-carbone (nucléaire et renouvelables).?
J’espère que cette annonce est sincère et non de la Com’ Greenwashing.
Peut être allons nous enfin sortir de ce conflit stérile qui oppose le nucléaire aux énergies renouvelables.
Nous avons besoin de développer tous les savoirs-faire en matière de production d’énergie.
@ Venellois : Le nucléaire n’a jamais été opposé aux énergies renouvelables, il n’est mentionné que pour pallier à un défaut majeur inhérent à ces énergies renouvelables, à savoir leur IN-TER-MI-TTEN-CE ! OK, chez nous à Venelles nous ne craignons pas beaucoup le manque de soleil, mais l’absence de vent, ça oui, c’est réellement fréquent. Ensuite et pour pallier à ces creux de production, vous avez le choix entre : Soit l’utilisation d’une centrale à charbon, soit celle de l’énergie nucléaire. Là est la véritable alternative…
Effectivement, à toutes les réunions (plusieurs années) où j’ai été convié par le CEA de Cadarache, selon divers thèmes, il a chaque fois été question de partenariats ou collaborations, avec des recherches sur les productions d’autres énergies, dites renouvelables. Je pense même me souvenir lors des visites, qu’il y a des locaux habilités à ces travaux d’études, sur le site de Cadarache. …Et d’Iter.
https://tecsol.blogs.com/mon_weblog/2022/01/-les-energies-renouvelables-sinscrivent-dans-le-projet-iter.html
Stellantis et le CEA collaborent sur la modélisation numérique des batteries
https://www.cea.fr/presse/pages/actualites-communiques/energies/partenariat-stellantis-cea.aspx