Pourquoi cette annulation ? Quelques explications.

Une campagne de dénigrement a été lancée lundi sur Facebook par deux activistes ultra-nationalistes ukrainiens, lesquels, de surcroît, ont fait pression sur la gouvernance de Marseille-Aix pour qu’elle annule la rencontre, au motif invoqué qu’aucun russe, fut-il dissident, ne devait intervenir dans un débat concernant l’aide à l’Ukraine.

Moins de 24 heures avant la tenue de cette rencontre, alors que La Provence avait déjà annoncé l’événement et que nos invités avaient fait le déplacement, nous avons reçu un courriel de l’Université nous en avisant, prétextant – de la façon la plus laconique possible – un “risque de troubles à l’ordre public”.

Notre collectif a malheureusement pris acte de cette mesure mais il n’a “annulé” cette rencontre qu’à moitié, la déplaçant en fait, au pied levé, dans un café aixois (le Darius), la presse locale y étant conviée mais non pas, hélas, le grand public, reparti bredouille de la fac de droit.

Présents au Darius, les journalistes de la Provence et de la Marseillaise nous ont assuré que leurs journaux couvriraient “largement” l’événement dans les prochains jours.

Notre collectif va poursuivre ses activités mais retient déjà une leçon de cette expérience. Alors que le peuple ukrainien nous donne chaque jour des leçons de courage, une question se pose : comment une université française peut-elle mettre à la porte deux réfugiées ukrainiennes et un journaliste dissident russe venus se rencontrer pacifiquement… tout ça à cause des délires de deux “zozos sur réseaux” ?

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Solidarité Ukraine
Solidarité Ukraine

Mercredi 6 avril 2022 à 18h00 – Aix-Marseille Université
Amphi Mistral, 3 avenue Robert Schuman, Aix-en-Provence

Débat public avec la participation de réfugiés ukrainiens
et d’un journaliste à Dozhd, première chaîne de télévision d’opposition russe.

  • Comment en est-on arrivé là ?
  • Comment aider le peuple ukrainien ?
  • Comment soutenir l’opposition russe ? Comment réussir la paix ?

Collectif aixoisSOLIDARITÉ UKRAINECommuniqué de presse